lundi 16 janvier 2023

Inspection de la cellule de Vincent Reynouard...

                                    

Mauvaise pioche pour Vincent Reynouard : Une fouille de plus d’une heure

Le 10 janvier à 17h15, trois hommes en uniformes faisaient irruption dans sa cellule, le fouillaient au corps, le démettaient totalement de ses habits. Chaussettes et caleçon furent inspectés. Conduit dehors, trois femmes et un homme se tenaient devant sa porte, il fut placé assis par terre face à la porte de sa cellule avec son compagnon afin qu'ils assistent aux recherches et cela durant plus d'une heure. Lits retournés, cartons renversés...

Deux téléphones portables saisis

La fouille dura plus d’une heure et permit de saisir deux téléphones portables : celui de son codétenu ainsi qu'un autre téléphone dont le scellé qui empêchait de remplacer la carte SIM avait disparu. Pas de chance pour Vincent Reynouard... Les deux appareils furent placés dans deux sacs plastiques numérotés ainsi que deux croquis de la prison découverts parmi les dessins de Reynouard.


Pourquoi cette fouille ?

Réponse du négationniste :

"L’équipe m’a dit qu’il s’agissait d’une fouille de routine dans une cellule choisie au hasard. J’en doute, et d’autres détenus également. À mon avis, « on » me soupçonne d’utiliser un téléphone illégal, afin d’accorder des entretiens à Rivarol: celui qui présentait mon nouvel ouvrage sur Oradour a sans aucun doute offusqué les gardiens de la Mémoire. Ne pouvant me faire taire, ils tentent de me nuire par tous les moyens. L’entretien est paru au début des vacances de Noël, la fouille a eu lieu une semaine après la rentrée: j’ai du mal à y voir un hasard. Les autorités françaises savent que l’utilisation illégale d’un téléphone en prison est sévèrement réprimée: ici, des prisonniers m’ont informé qu’une telle infraction pouvait être punie de six mois de prison, sans compter les sanctions supplémentaires et tous les désagréments possibles pour le détenu condamné. 

Je fais confiance en la Providence

Initialement, le report avait été fixé au 23 février. Que signifie cet empressement? À mes yeux, c’est sans intérêt: comme d’habitude, je fais confiance en la Providence. En prison ou en liberté, j’ai des projets plein la tête. Je laisse le reste entre les mains de Dieu. Nous le saurons le 9 février, date à laquelle l’audience a été reportée."


Dans moins d'un mois nous serons fixé sur le sort de se négationniste. Pour le moment, il peut gouter aux joies du milieu carcéral. 


PS : À toi qui nous lis : Souviens-toi de nos délicats échanges sur Twitter. Nous te promettions de te retrouver et de te faire traduire en Justice. C'est chose faite. Tu vois Vincent, la Providence n'est décidément pas de ton côté, pas du côté des injustes.


BTA



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