mercredi 1 mai 2024

L’opportunisme en politique : Mélenchon et l’électorat musulman

 

L’historien Marc Knobel rappelle quelques déclarations de Jean-Luc Mélenchon, lorsqu’il condamnait le port du voile et de la burqa. A partir de 2017, le chef de LFI change pourtant de stratégie. Pourquoi ?

Depuis quelques semaines, Jean-Luc Mélenchon parade dans les universités, sous le prétexte de commenter l’actualité et de parler de son dernier livre. En vérité, grâce à l’invitation de quelques groupuscules pro-palestiniens et de syndicats étudiants proches de LFI, le chef des insoumis y tient de véritables meetings préélectoraux. Et, même s’il s’agit d’une vieille tradition démocratique et que d’autres hommes politiques s’y sont produits par le passé, on peut se demander pourquoi les facs sont ainsi « réquisitionnées » pour les meetings électoraux de LFI ? Mélenchon occupe donc la scène et ses répartis, les polémiques qui s’en suivent suscitent une large couverture médiatique. De réunion en réunion, Mélenchon prend du temps pour administrer des scuds. Qui pour le contredire ? Personne, dans les amphis. D’ailleurs, ces allocutions sont très théâtrales. Les yeux exorbitants, le ton affermi, la voix grave, gesticulant d’un pas à l’autre, levant le bras, pointant du doigt on ne sait qui, on ne sait quoi, Jean-Luc Mélenchon balance quelques salves savamment distillées. Et, dans les facs ou ailleurs, aux critiques habituelles portées contre le pouvoir et la macronie, s’ajoute un thème central : la lutte contre l’islamophobie. Et, ce thème est l’un des cœurs de la campagne LFI.

Que représente la lutte contre l’islamophobie pour Mélenchon ?

Depuis 2019, pour Mélenchon et LFI, la lutte contre l’islamophobie est une lutte mobilisatrice et porteuse, par excellence. Dans les meetings, lorsqu’il évoque cette question, le public est très attentif. Et, dans les quartiers et les banlieues, ce thème suscite l’intérêt particulier d’un électorat Français de confession musulmane, qui est mal à l’aise. Généralement, des journalistes, les commentateurs et les adversaires politiques de Jean-Luc Mélenchon parlent d’un fonds de commerce électoral et d’un calcul politique, bref, d’opportunisme. Par exemple, ils rappellent que le leader insoumis a fait de la conquête de l’électorat musulman, son atout majeur à la présidentielle de 2022. Ce calcul (politique) s’est-il révélé payant ? Oui, si l’on en croit une étude réalisée par l’IFOP, sur les votes des différents électorats confessionnels pour le quotidien La Croix[1]. Selon cette étude, les électeurs musulmans ont majoritairement voté pour Jean-Luc Mélenchon (69% d’entre eux), au 1er tour de la présidentielle de 2022.

Pourquoi cette concentration des votes des musulmans sur le candidat de LFI, s’interroge l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler. Parce que celui-ci s’est clairement adressé à la communauté musulmane durant les cinq dernières années (2017-22) au point de se prétendre seul candidat à les défendre contre l’islamophobie dont ils seraient victimes. Il s’agit là du résultat d’une longue campagne dont la stratégie a été déterminée dès 2017 lorsque le candidat à la présidentielle s’est rêvé en finaliste du second tour. Mais il manquait au candidat de la France Insoumise les abstentionnistes et notamment les votes des jeunes urbains et des musulmans pour combler la désaffection des catégories populaires pour les partis de gauche désormais attirés vers le parti de Marine Le Pen[2].

Nous pensons que l’analyse de Bergeaud-Blackler est particulièrement juste, elle est aussi éclairante. Il s’agit donc d’un calcul électoral. Question supplémentaire. Quelle part de sincérité dans ce choix stratégique ? Seul, probablement, Mélenchon le sait-il.

Mais alors, avant 2017, y avait-il un autre Jean-Luc Mélenchon, soucieux de défendre ardemment la laïcité, s’en prenant par exemple, et avec virulence quelquefois, au port du foulard ? Dans cet article, nous avons un objectif, nous proposons à nos lecteurs, une courte mise en perspective historique des déclarations de Jean-Luc Mélenchon, jusqu’en 2017 et depuis. Pour tenter de comprendre ce yo-yo électoraliste.

Prenons quelques exemples

– Le 7 janvier 2010, dans son billet de blog, au sujet du port du voile, Mélenchon, très remonté, écrit : « Ce n’est donc pas au nom des usages de nos ancêtres les gaulois, d’une quelconque culture particulière ou de valeurs prétendument occidentales que je combats le port du voile intégral. Mon point de départ est que le port de ce voile est un traitement dégradant pour la personne qui s’y soumet. Mais je n’oublie pas que, dans les faits, le porter en public n’est en rien une pratique purement personnelle. Il impacte lourdement son environnement. Le voile intégral a une fonction idéologique et politique. La violence symbolique qu’il produit dans l’espace public viole ostentatoirement la norme laïque qui gouverne notre vie sociale commune. Le voile intégral est en effet un moyen pour ses promoteurs d’imposer leur loi “particulière” dans l’espace public, à la place de la loi commune. Dans la logique de ses promoteurs, il s’agit de cette façon de pointer du doigt toutes celles qui ne le portent pas, de jeter sur elles le doute et la suspicion. Le prescripteur se voit par la même reconnaître une domination particulière, au-dessus de la loi. C’est de cette façon qu’ils pensent contraindre un nombre croissant de femmes à une appartenance non consentie et obtenir leur allégeance[3] ».

– Dans une interview accordée à Marianne, le 4 février 2010, Jean-Luc Mélenchon se montre très critique envers le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) et Olivier Besancenot, qui avait présenté une candidate voilée aux régionales[4]. Pour Mélenchon (de 2010), « la candidate voilée du NPA relève du racolage ». Que dit-il plus exactement ? « Il y a une confusion des rôles. Le débat politique ne doit pas aller sur le terrain religieux. Quelqu’un qui participe à une élection doit représenter tout le monde et pas seulement ceux dont il partage les convictions religieuses. C’est une attitude immature et un peu racoleuse qui dit : “A moi les miens” ». Il ajoute qu’en ce moment, « on a le sentiment que les gens vont au-devant des stigmatisations : ils se stigmatisent eux-mêmes – car qu’est-ce que porter le voile, si ce n’est s’infliger un stigmate – et se plaignent ensuite de la stigmatisation dont ils se sentent victimes[5] ».

A la question, la direction du NPA dit se plier à une « décision locale » après « un débat sérieux et complexe ». Au Parti de Gauche, ça ne pourrait pas avoir lieu ?, Mélenchon, catégorique, répond : « Ils ont de la chance que ce ne soit pas un intégriste religieux qui ait été désigné ! Ou quelqu’un avec une cornette sur la tête ou qui veuille se promener tout nu ! Au PG, nous en discuterons directement avec l’intéressé. Nous réunirons les instances locales s’il le fallait et nous lui dirions : “C’est inacceptable. Ce n’est pas possible”. Si ça se trouve, cette jeune femme est une très bonne militante. Mais si elle a une conscience politique, c’est sur le terrain politique que ça doit se jouer, avec des arguments. La religion est du domaine de la vérité révélée. On ne peut pas débattre de ce qui relève de la vérité révélée[6] ». 

– Le 24 avril 2010, dans l’émission « On est pas couché », sur France 2, il revient sur la candidature polémique d’une femme voilée sur la liste du NPA pour les régionales. A la dix-septième minute de l’émission, il dit que cette candidature « s’est retournée contre eux (NDLR : le NPA). » 

Et, il s’en explique : « Moi je considère que c’est un traitement dégradant et je considère que c’est une provocation d’un certain nombre de milieux intégristes contre la République. Est-ce un traitement dégradant, oui ou non ? Si c’est un traitement dégradant, alors c’est interdit. Ici, c’est la République. » La discussion se poursuit ensuite sur le sujet de la burqa[7] et Mélenchon précise sa pensée. « Moi, je trouve que c’est un traitement très dégradant, primo. Secundo, je considère que c’est une provocation de certains intégristes contre la République (18 min 16 de l’entretien). Par conséquent, la République a gagné. Elle a gagné encore une fois et ce sera interdit[8]. »

Et, il ajoute un peu plus loin, devant Eric Zemmour tout sourire et Caroline Fourest, très attentive, « c’est obscène, cette histoire de burqa. »

– Une semaine après les attentats du 15 novembre 2015 qui avaient ensanglanté les rues de Paris, Jean-Luc Mélenchon conteste le terme d’islamophobie, quoiqu’il disait le comprendre. « Ce sont les musulmans qui pensent qu’on leur en veut parce qu’ils sont musulmans. Moi, je défends l’idée qu’on a le droit de ne pas aimer l’islam, on a le droit de ne pas aimer la religion catholique et que cela fait partie de nos libertés[9]… »

– Sur le plateau de « L’Émission politique », sur France 2, le 23 février 2017, Léa Salamé rappelle à Jean-Luc Mélenchon les propos qu’il avait tenus sur la chaîne KTO, en mars 2015 : « Nous, les Français, nous ne nous faisons pas imposer des signes religieux »[10].

« Est-ce que vous le pensez toujours ? », l’interroge la journaliste. « Bah oui », répond Mélenchon, rappelant son opposition « à tous les signes religieux [ostentatoires] ». Avant de lancer tout de go : « Je ne vois pas où Dieu s’intéresserait à un chiffon sur la tête ». Le leader de La France insoumise va même jusqu’à juger légitime le refus de Marine Le Pen de porter le voile pour rendre visite au mufti à Beyrouth[11].

Mais voilà. Le 1er novembre 2019, une tribune est publiée dans Libération. Elle est intitulée : « Le 10 novembre, à Paris, nous dirons STOP à l’islamophobie ! » et elle est signée par une cinquantaine de personnalités, qui appellent à manifester « contre la stigmatisation des musulmans en France ». L’appel est initié par Madjid Messaoudene (élu de Saint-Denis), la Plateforme L.e.s. Musulmans ; Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) ; le Comité Adama ; le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) ; l’Union communiste libertaire (UCL) ; l’Union nationale des étudiants de France (UNEF) et le journaliste Taha Bouhafs.

Les signataires expliquent dans la tribune qu’ils marcheront pour dire :

« – STOP aux discours racistes qui se déversent sur nos écrans à longueur de journée, dans l’indifférence générale et le silence complice des institutions étatiques chargées de lutter contre le racisme.

– STOP aux discriminations qui visent des femmes portant le foulard, provoquant leur exclusion progressive de toutes les sphères de la société.

– STOP aux violences et aux agressions contre les musulmanes et les musulmans, qui se retrouvent progressivement déshumanisés et stigmatisés, faisant d’eux des terroristes potentiels ou des ennemis de l’intérieur.

– STOP aux délations abusives jusqu’au plus haut niveau de l’Etat contre des musulmans dont le seul tort serait l’appartenance réelle ou supposée à une religion.

– STOP à ces dispositifs de surveillance de masse qui conduisent à une criminalisation pure et simple de la pratique religieuse[12] ».

La tribune est signée par Jean-Luc Mélenchon et l’ensemble du groupe parlementaire La France insoumise. 

Quel objectif supplémentaire pour Jean-Luc Mélenchon ?

C’est à partir de ce moment que le curseur change profondément et évolue considérablement. Et, depuis, Mélenchon a proposé un mélange de mesures censées attirer les musulmans qui, ajoutées les unes aux autres, peuvent peser lourd dans la balance électorale, comme l’analyse avec justesse l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler. Elle cite la politique d’emploi, la baisse des impôts, le droit du sol intégral, la lutte « contre toutes les formes de racisme », la protection du voile islamique, le contrôle renforcé des policiers, etc. Le candidat de la France Insoumise n’a eu de cesse de flatter les Français issus de l’immigration, les néo féministes intersectionnelles qui défendent le hijab, ou les mouvements indigénistes. Mais, depuis le 7 octobre 2023, pour séduire un peu plus cet électorat, il ajoute un axe supplémentaire en la défense de la cause palestinienne. Et il y a là un véritable et spectaculaire forcing de la part de Jean-Luc Mélenchon. Car la dénonciation d’Israël est au cœur de cette campagne électorale européenne et de la stratégie électoraliste de LFI, avec des attitudes antisémites et une israélophobie clairement revendiquée. 

Dernière question. Si Mélenchon atteint son objectif qui consiste à rassembler autour de lui l’électorat musulman et à le fidéliser durablement, tout en l’essentialisant, déplacera-t-il son curseur, vers un autre objectif ? Sa présence dans les facs me paraît être symptomatique. Rappelons simplement que 46% des établissements universitaires renouvellent leurs instances en 2024 et organisent des élections pour les conseils centraux, puis pour la présidence[13]. LFI est présente dans les facs. C’est là un test supplémentaire. Car, il manquait au candidat Jean-Luc Mélenchon, rappelons-le, le vote des… jeunes urbains. Il lui faut donc redoubler d’efforts. Cependant, toute cette stratégie sera-t-elle payante ? Pour les élections européennes, sûrement pas. Mais, les élections municipales qui auront lieu en 2026 annonceront l’élection présidentielle. Et, il ne me semble pas qu’il faille précipitamment enterrer un stratège aussi opportuniste que Jean-Luc Mélenchon.

Source:https://laregledujeu.org/2024/04/29/40289/lopportunisme-en-politique-melenchon-et-lelectorat-musulman/

lundi 29 avril 2024

« Venger la Palestine ? »

 « Venger la Palestine ? », l’antisémitisme hurlant Ces mots abjects et de récentes violences contre les juifs en France indignent l’historien Marc Knobel, qui explique toute l’horreur de l'antisémitisme.

 

par Marc Knobel, le 25 avril 2024

Dans un article que j’avais publié le 13 octobre 2023 dans La Revue des Deux Mondes, je demandais que l’on protège les juifs de France [1]. J’étais déjà très inquiet, d’abord parce qu’il y avait eu quelques joursauparavant ces attaques terroristes inédites perpétrées en territoire israélien, dans une perspective que nous pourrions peut-être qualifier de… pré génocidaire. Dans cette offensive, justement, les terroristes ont massacré indistinctement tous les juifs (bébés, enfants, femmes, hommes, personnes âgées) qui s’y trouvaient. Ensuite, parce que je pressentais que les Français de confession juive allaient vivre des moments très difficiles.

Or, ce calvaire dure en réalité depuis 24 ans. C’est en effet à partir de l’année 2000, que les Français de confession juive subissent cette poussée de fièvre antisémite [2]. Aussi, parce que les agresseurs et les antisémites se donnent le droit de haïr tous les juifs parce qu’ils haïssent Israël. Et, c’est ainsi qu’ils haïssent autant les juifs d’Israël que les juifs qui vivent à Paris, en Californie ou à Anvers, alors qu’ils n’ont aucune prise sur les évènements qui se déroulent en Israël.

Les juifs sont inquiétés dans leur pays alors qu’ils ne sont pas Israéliens. Mais les agresseurs, à défaut de trouver des Israéliens qu’ils pourraient tabasser, violenter ou massacrer, dans nos rues européennes, s’en prennent aux juifs de diaspora et procèdent ainsi de l’amalgame suivant, juifs = israéliens = nazis. Et, ce par un incroyable paradoxe et une immonde tartufferie qui consisterait à faire des juifs qui ont été les victimes du plus grand génocide de l’histoire, les nouveaux bourreaux du XXIe siècle. Et par la même occasion, ne serait-ce pas également une entreprise de perfide déculpabilisation afin d’oublier l’immense responsabilité de l’Europe dans le processus d’extermination des juifs pendant la Shoah ?  antisémitisme

« Les agresseurs et les antisémites se donnent le droit de haïr tous les juifs parce qu’ils haïssent Israël. »

Par ailleurs, il est clair qu’une partie de la gauche et de l’extrême gauche, très liée à la cause palestinienne, définit Israël comme la quintessence du mal absolu. Cette gauche se focalise sur Israël qu’elle dépeint sans nuances, comme s’il fallait culpabiliser tout un pays pour les choix de certains de ces dirigeants politiques. On peut bien évidemment critiquer des politiques. Mais, on ignore bien souvent la réalité politique en Israël. Une partie de la classe politique israélienne est en ébullition, les débats à la Knesset sont très vifs et l’opinion publique est partagée. Et, Israël est assailli de toutes parts, notamment par l’Iran des Mollahs. Israël subit cette blessure profonde, celle du 7 octobre.

Alors ? Trop souvent, à force de simplification, on arrive à des généralités confuses. Si la question des colonies suscite, à juste titre, de nombreuses critiques, que l’on doit assurément entendre, un débat doit avoir lieu. Mais celui-ci ne doit pas se transformer en foire d’empoigne sur base de raccourcis répugnants. LFI, par exemple, par abject opportunisme politique, fait de la question palestinienne, le cœur de son programme pour les élections européennes et c’est à peine s’il évoque d‘autres sujets. C’est aussi le cœur de l’agitation permanente qu’il souhaite entretenir dans notre pays, afin de semer la confusion, le chaos et les germes d’un cataclysme. Et, aux surenchères, aux invectives caractérisées et aux allures antisémites de Jean-Luc Mélenchon, succèdent les surenchères de Rima Hassan.

« Il est clair qu’une partie de la gauche et de l’extrême gauche, très liée à la cause palestinienne, définit Israël comme la quintessence du mal absolu. »

Dans ces conditions, faut-il s’étonner que, pendant si longtemps, les Français juifs se soient sentis désespérément esseulés et abandonnés ? Dans certaines banlieues, ils devaient presque raser les murs. La plupart de nos compatriotes ont-ils seulement compris la douleur et la peur ? Ont-ils seulement senti comment et pourquoi les Français juifs n’en pouvaient plus ? Comment et pourquoi ils appelaient à l’aide ? Comment et pourquoi, ils se repliaient sur eux-mêmes, avant de quitter notre pays, parce qu’ils ne s’y sentaient plus en sécurité ?Je prévoyais donc que les temps seraient difficiles. Et, je ne me suis pas trompé. Mais, jusqu’où iront-ils ?

En l’espace de quelques jours, nous venons d’apprendre que Claude Cohen, le maire LR de Moins, vient de démissionner. Les insultes antisémites ont émaillé son mandat. A-t-il seulement été protégé ? Soutenu, dans le cadre de sa fonction ? La République n’a-t-elle pas encore, une fois de plus, failli ? Et que dire de ces tags quotidiens, blocages ponctuels, menaces et intimidations diverses dans l’enceinte de nos universités ? Faut-il rappeler qu’au cours de leur vie étudiante, 91% des jeunes juifs ont déjà été victimes d’un acte antisémite, selon une étude IFOP édifiante publiée jeudi 28 septembre 2023, commandée par l’Union des étudiants juifs de France (UEJF)[3] ? 36 % des étudiants juifs sondés affirment avoir déjà caché le fait d’être juif par peur de l’antisémitisme et 33% disent avoir modifié leur comportement après avoir été confronté à de l’antisémitisme. Et, pendant que Jean-Luc Mélenchon théâtralise, galvanisé qu’il est, éructe de rage d’une fac à une autre… où est donc la ministre de l’Enseignement supérieur ?

Dernier et macabre rebondissement dans l’antisémitisme d’atmosphère, un homme est soupçonné d’avoir séquestré, violé et menacé de mort une femme de confession juive… parce qu’il voulait « venger la Palestine ». Ces mots font écho à ce qu’un terroriste islamiste commentait après l’horrible attaque qu’il avait commise contre l’école juive Ozar Hatorah, à Toulouse [4] « Je tue des juifs en France parce que ces mêmes juifs-là… eux tuent des innocents en Palestine[5] ».

« Il règne dans ce pays, un climat nauséeux, l’air est vicié de lâchetés et de violences perpétrées contre les Français de confession juive. »

Il règne dans ce pays, un climat nauséeux, l’air est vicié de lâchetés et de violences perpétrées contre les Français de confession juive. Et, lorsque je lis les mots les plus vils, les mots les plus sales sur les murs de nos villes, les plus orduriers, lorsque je mesure cette vague déferlante qui secoue les miens, de partout à la fois, au nom de ce seul conflit lointain et de la seule haine fulgurante qui sévit dans l’indifférence souvent… et qui a pour nom, l’antisémitisme hurlant, je mesure notre peine. Et, alors, c’est un sentiment de révolte qui m’étreint. Et, c’est une question que je pose. L’antisémitisme menace les valeurs de la République. Et, si la République cédait, ne serait-ce pas qu’elle préparerait également son enterrement de… Première classe ?

BTA

samedi 27 avril 2024

Les élèves de Science Po et leur allègeance aux crimes du Hamas.

 

Les mains ensanglantées devant Sciences Po ! Ce vendredi 24 avril 2024, devant le "blocus en soutien à la cause palestinienne" à Sciences Po Paris, des étudiants, arborant keffiehs et visages masqués, circulent mains en l'air, des mains peintes en rouge, qui sont depuis plus de 20 ans le symbole morbide d'une scène de lynchage remontant au 12 octobre 2000 à Ramallah. Ce jour-là, en pleine deuxième intifada, deux réservistes israéliens entrent par erreur dans la ville sous autorité palestinienne. Une foule les attrape, les mutile, les massacre, les tue. L'un des meurtriers se montre alors à la fenêtre du commissariat de police où s'est produit ce double meurtre, exhibant à la foule ses mains ensanglantées du lynchage auquel il vient de participer. 

 

Depuis lors, ces mains ensanglantées sont devenues un symbole récurrent sur les posters des manifestations pro-palestiniennes, même portées en pins lors des Oscars par de nombreuses célébrités. Cependant, il s'agit bien d'un symbole qui a une histoire et une symbolique d'appel au meurtre. Lorsque ces étudiants scandent sur les campus "Globalize the Intifada", c'est à cela que ressemble l'intifada. 

BTA

lundi 15 avril 2024

Mais qui est donc cette enseignante qui appelle à la haine d'Israël ?

L'ENSEIGNANTE ANTI-ISRAEL !

Elle s'appelle Emmanuelle Posse et est professeure de philosophie depuis 28 ans. 


 En 2017, elle était syndiquée chez Sud


Cette femme est présentée comme une membre de Stop Arming Israël France.
Dans la vidéo ci-dessous, elle semble en être leur porte parole et y appelle au boycott d'Israël.


 Cette militante activiste est de tous les combats pourvu qu'ils affectent la République.


 

On la voit méditer ici devant une guillotine sur la place de la Bastille, une photo prise a priori pendant une manifestation contre la réforme des retraites.
Mais elle est aussi et surtout présente dans les manifestations d’enseignants, et ça ne doit rien au hasard...




Car elle est - ou à été - enseignante au lycée Jacques Feyder d’Epinay-sur-Seine :


 




AFFAIRE A SUIVRE...

BTA


mercredi 3 avril 2024

Kombini Kolabo The Terrorist Factory #2

 


 
Cher Konbini, 
 
Dans les abysses de la vérité biaisée où vous trônez, un message émerge. Votre influence s'étend sur les jeunes internautes, captifs de vos médias, ignorant les ramifications de votre partialité flagrante.
 
Vos narrations, imprégnées de préférences claires, ne passent pas inaperçues. La communauté juive, parmi d'autres, subit les ondes de choc de vos choix éditoriaux, alimentant un climat déjà tendu. Votre plateforme, un pilier pour les voix que vous choisissez de magnifier, flirte ouvertement avec les limites de l'éthique, donnant un mégaphone à des idéologies dangereuses dont nous connaissons les conséquences : vous participez à l’émergence de nouveaux terroristes dont nous serons encore les premières victimes.
 
Dans notre colère, nous collons des affiches, organisons des rassemblements pacifiques, tandis que les fanatiques que vous glorifiez et formez a coup de vidéos biaisées, s'adonnent à la violence la plus abjecte dont notre pays a été maintes fois victime: bombes, professeurs égorgés, et vieilles juives battues à mort. Ne tentez pas de tracer un parallèle là où il n'y en a pas, de vous poser en victimes là où il n'y a pas de menace lorsque nous sommes en face. À l'opposé, ceux que vous mettez sur un piédestal, que vous nourrisez et qui commettent ensuite l'impensable.
 
Nous observons, nous analysons. Le passif de vos équipes ne reste pas dans l'ombre; chaque décision, chaque biais, est noté. Votre propagande, aussi subtile soit-elle, ne saurait échapper à notre vigilance. Notre riposte, dépourvue de violence mais empreinte de résolution, s'abattra jusqu'à ce que la justesse de l'information soit restaurée, jusqu'à ce que la vérité et l’équilibre ne soient plus otages de l'idéologie.
 
Il est temps d'utiliser votre influence pour éclairer, éduquer et unir.
 
Nous transcendons les étiquettes de collectif ou de groupement. Nous incarnons la voix d'un peuple qui refuse d’être à nouveau victime de la propagande dont vous êtes acteur.
 

On a encore de belles surprises pour vous... A la semaine prochaine !

source: https://pastebin.com/1ZgE86Bp

BTA 

Tout le monde connait Vincent Cassel. Nous vous présentons son frère : Mathias.

Comme son mentor Dieudonné, Mathias nous parle des Rothschild, des banques, du nouvel ordre mondial, "élus pour diriger le monde", mais aussi dernièrement de la Palestine...


« Il était important pour moi de témoigner et de raconter l’histoire des vaincus parce que l’histoire a été écrite par les vainqueurs pour les vaincus. Or, quand on ne collabore pas avec la machine, on est forcément du côté des vaincus. » déclarait-il lors d'une interview donnée à France Info.

Depuis les années 1990 ce rappeur influencé par des groupes tels que Public Enemy ou encore KRS-One eux-mêmes très imprégnés de l'idéologie de la Nation of Islam, secte d'extrémistes antisémites, fut le leader du groupe Assassin, pionnier du rap français et connu pour ses textes dits "engagés". Puis il s’est spécialisé à partir de 2003 dans le rap conspirationniste via des morceaux comme "Démocratie fasciste" (dont une version est en collaboration avec Médine), "Illuminazi" ou encore "Le pouvoir secret" dans lequel il affirme que « c’est la famille Rothschild qui a financé le nazisme, qui a créé le communisme et qui gère le capitalisme » ou encore que « la Police Internationale des Illuminatis va être, dans un futur proche, l’OTAN et les Nations Unies ».
« Ceux qui contrôlent sont aussi aux manettes de l’Education nationale, des médias mainstream, des réseaux de la grande distribution, de l’armée, des banques, de la médecine moderne ou de la recherche scientifique. » ajoutait-il.



Adepte des pires théories du complot telles que celles des "réseaux pédocriminels au sommet de l’État", des "attentats islamistes manipulés par le Mossad" ou encore d'un "trafic d’armes organisé par l’Elysée", Rockin' Squat signait en 2016 la préface du livre "Obscure épique" de Kémi Seba activiste co nnu pour sa radicalité dans l'antisionisme et ses liens avec la Nation of Islam.
 
Le pitch d’Obscure époque ? :
Un gang de skinheads néo-nazis et une bande de suprémacistes noirs se livrent à une guerre sans merci dans les rues de Paris, jusqu’au jour où ils découvrent qu’ils sont en fait instrumentalisés par l’Elysée pour créer du désordre. En réaction, ils unissent leurs forces en fondant un cabinet de détectives privés, surnommé « la police du peuple », qui lutte contre « l’élite financière et apatride ».

BTA

 

 

lundi 1 avril 2024

Fabrice Di Vizio fier d'être un conspirationiste

 

Fabrice Di Vizio (capture d'écran YouTube, 21/10/2021).

Fabrice Di Vizio (1974-) est avocat en droit de la santé publique. Fondateur du cabinet Barok Avocats, il évolue dans la mouvance covido-sceptique française et est très présent sur X où il cumule 315 000 abonnés.

En 2007, il est le délégué départemental en Seine-et-Marne du parti créé par Christine Boutin, le Forum des républicains sociaux (rebaptisé par la suite Parti chrétien-démocrate puis VIA, La Voie du peuple).

Selon L’Express, Fabrice Di Vizio a été condamné à l'été 2015 à dix-huit mois d'interdiction d'exercice de la profession d'avocat par le conseil de discipline de l'ordre des avocats du barreau de Paris, une sanction réduite en septembre 2016 à six mois d'interdiction d'exercice avec sursis.

C'est au premier trimestre 2020 que Di Vizio émerge médiatiquement, en commençant à défendre les intérêts d'un collectif de plus de 600 médecins pour lequel il porte plainte contre l'ancienne ministre de la santé Agnès Buzyn, son successeur Olivier Véran et le Premier ministre Édouard Philippe pour leur gestion de la crise sanitaire.

Devenu par la suite l'avocat de l'infectiologue marseillais Didier Raoult, Di Vizo se spécialise dans l'action judiciaire en série et au forfait. Il ne tarde pas à être invité à plusieurs reprises sur les plateaux de radio et de télévision, en particulier dans l'émission de Cyril Hanouna « Touche Pas à Mon Poste ! » sur C8 (où il se verra même offrir un poste de chroniqueur régulier, proposition qu'il finira par décliner en septembre 2021), sur CNews, Sud-Radio ou encore TV Libertés. Sur le plateau de la chaîne d'extrême droite, il se dit certain qu'il ne va pas tarder à se « faire traiter de complotiste ».

Catholique pratiquant, l'avocat se dit convaincu que c'est la « prière silencieuse » qui a empêché une hécatombe lors de la pandémie.

En octobre 2020, il attaque l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) après qu'elle a refusé d'accorder au directeur de l'IHU de Marseille une recommandation temporaire d'utilisation du Plaquenil (un antipaludéen à base d'hydroxychloroquine) pour traiter des patients atteints du Covid-19.

Avocat de l'« Association Victimes Coronavirus Covid-19 France », il défend une action collective contre l'obligation vaccinale pour les soignants (ici et ). Le site de l'association diffuse une interview de Fabrice Di Vizio avec Louis Fouché, tous deux réunis autour du vidéaste conspirationniste Hayssam Hoballah [archive].

Le 8 février 2021, il lance une pétition demandant la dissolution du Conseil scientifique [archive].

Le 15 mai 2021, il participe sur TV Libertés à l'émission « Le Samedi Politique » [archive]. Il y estime que « nous allons objectivement vers une dictature ».

Un mois avant cette intervention, Fabrice Di Vizio mobilisait sa communauté avec l'opération sur Twitter « Touche pas à mes enfants » pour s’opposer à la vaccination « des enfants de plus de 10 ans d’ici à la fin de l’été ».

Le 9 juillet 2021, il se désolidarise de Didier Raoult qui enjoint alors les soignants à se faire vacciner [archive].

Le 12 juillet 2021, jour des annonces d'Emmanuel Macron concernant notamment l’obligation vaccinale pour les soignants et l’extension du passe sanitaire, il invite à entrer dans « la clandestinité » [archive]. Le lendemain, il participe à un live de plus d'une heure sur la chaîne YouTube Putsch Media avec Florian Philippot, ancien numéro deux du Front national, sur le thème : « Pass sanitaire, la fin de la démocratie ? » En une semaine, la vidéo fait plus de 240 000 vues. L'avocat, devenu selon Libération le « porte-étendard des antivax », est dans le même temps nommé « référent santé » du parti Les Patriotes de Florian Philippot [archive].

Le 17 juillet, il participe à La Marche des Libertés avec Florian Philippot, Jean-Frédéric Poisson et Nicolas Dupont-Aignan [archive]. À la tribune, l'avocat revient sur les propos d'Emmanuel Macron qui, selon lui, « vient de déclarer, officiellement, solennellement, la guerre à la France » et appelle les manifestants à « faire la guerre » pour s'opposer à « une société fondée sur la discrimination » [archive].

La veille, Fabrice Di Vizio se trouvait sur le plateau de la chaîne YouTube Livre Noir [archive]. Sa prestation a été relayée par Breizh-Info.

Alors que Richard Boutry lance sa première émission sur son nouveau média La Une TV dans la soirée du 19 juillet, Di Vizio s'étonne de l'annonce de sa participation [archive].

Sur sa chaîne divizio1 [archive], l'avocat diffuse ses nombreuses vidéos dont une série quotidienne appelée « Résistance ». Dans une de ses émissions (19 juillet 2021), il propose à ses auditeurs cette phrase entendue, dit-il, par un de ses amis : « Et si le fascisme ne portait plus de chemises noires mais des blouses blanches ».

Le 20 juillet, il déclare dans un live retransmis sur Twitch : « Je mourrai du Covid s'il le faut mais je ne serai pas vacciné. »

Le 22 juillet, il accorde une interview au site russe Sputnik France au cours de laquelle il utilise une nouvelle fois le terme « tyrannie » pour qualifier le « pouvoir arbitraire et absolu » du gouvernement [archive].

Fabrice Di Vizio est présent à la manifestation du 24 juillet 2021 contre le passe sanitaire.

Il donne plusieurs interviews au site complotiste Le Réveil des Moutons [archive]. Avec celles de plusieurs conspirationnistes parmi lesquels Louis Fouché, Carlo Alberto Brusa, Richard Boutry ou encore Jérôme Rodrigues, ses vidéos sont partagées par la chaîne YouTube SEBEAT PRODUCTION (près de 93 000 abonnés) sur laquelle intervient aussi Oliv Oliv.

Mi-septembre 2021, Fabrice Di Vizio est soumis à « un examen approfondi de la commission de déontologie du conseil de l'ordre ». Il annonce dans un thread son retrait de la vie publique, la fin de sa carrière professionnelle en tant qu’avocat, la dissolution de son association afin de s’occuper, écrit-il, de sa fille et de ses chevaux. Malgré ses déclarations, il fait part peu après de sa candidature aux élections législatives de 2022 pour « aller à la rencontre des Français » dans une circonscription dont il donnera le « nom plus tard », tout en précisant qu'il ne fera pas de politique (sic). Il poursuit également ses activités d'avocat spécialiste dans la « défense des professionnels de santé » [archive].

Le 9 novembre 2021, une procédure disciplinaire est ouverte contre lui par le conseil de l'ordre des avocats.

Le 16 décembre 2021, il suggère une manipulation autour d'un reportage de BFM TV diffusant le témoignage d'un patient hospitalisé en réanimation à Montreuil.

Source : Twitter, 16/12/2021.

Le 18 décembre, il invite ses 140 000 abonnés du moment sur Twitter à s’inscrire sur Gettr, « réseau social libre, […] parallèle ». Il reconnaît s’inspirer de Louis Fouché dans cette forme de « résistance » qui utilise les « canaux dissidents » [archive].

Fin janvier 2022, le procureur général près la Cour de cassation annonce que la Cour de justice de la République (CJR) juge irrecevable 253 plaintes sérielles déposées par Fabrice Di Vizio contre le ministre de la justice Éric Dupond-Moretti pour injures publiques envers particuliers. Celles-ci avaient été rédigées en des termes identiques à partir d’un formulaire mis en ligne par l'avocat. Peu avant, le procureur avait déjà annoncé avoir classé sans suite 19 685 plaintes types rédigées également à partir d’un formulaire payant de l'avocat et déposées contre plusieurs membres du gouvernement. Des plaintes groupées qui, selon Le JDD, assuraient des revenus substantiels à l'avocat, de l'ordre de 25 000 euros par mois.

Réagissant aux critiques de la presse, Fabrice Di Vizio réplique : « Ouais. J’emmerde la Cour, ouais. J’emmerde les institutions, ouais ouais c’est pas faux. [...] Et si c’était le but ? Après tout, on a bien un président qui emmerde les Français ! [...] "Il fait de l'argent !" Ouais, il fait de l'argent, ouais. Ben, je fais comme le gouvernement, non ?! Les labos font de l'argent sur les tests PCR, les pharmaciens font de l'argent sur les tests antigéniques, Pfizer fait de l'argent sur un vaccin qui sert à rien... Ben, je fais comme tout le monde en fait ! »

Le 30 janvier 2022, il diffuse la fausse information selon laquelle le passe sanitaire serait réclamé afin de pouvoir accéder aux urgences [archive].

En février 2022, ses différents relais sociaux mettent en avant un nombre conséquent d'abonnés. Apparue fin août 2021, « La Chaîne Shorts de TV’Izio ! » affiche alors près de 5,6 millions de vues et 72 500 abonnés [archive]. Sa dernière chaîne YouTube s'ajoute à ses principaux canaux de diffusion, à savoir Telegram (25 820 abonnés) [archive], sa chaîne TikTok (65 300 abonnés) [archive], ses comptes Gettr (23 320 abonnés) [archive] et Twitter (164 260). Parmi ses rendez-vous réguliers figure l'émission « DIVIZIONAIR » [archive] chaque dimanche à 21 heures sur YouTube animée par Éric Morillot. Lancée le 1er janvier 2022, l'émission compte un million de vues un mois plus tard.

Pour le premier tour de l'élection présidentielle 2022, il appelle à l'union d'Éric Zemmour et de Marine Le Pen [archive]. Une fois les résultats du premier tour connus, il appelle à voter au second tour pour la présidente du Rassemblement national [archive].

En octobre 2022, alors qu'une grève des raffineries paralyse l'approvisionnement du carburant en France, Di Vizio estime que c'est l'opportunité qu'attendait le gouvernement pour « mettre en place un rationnement d'essence sous la forme d'un Pass carburant ! »

Début novembre, il écope d’une interdiction d’exercer de 6 mois avec sursis ; le conseil de l’ordre des avocats du barreau de Paris ayant considéré que ses propos tenus « de manière répétée » sur Twitter et dans l’émission « Touche pas à mon poste » sur C8 constituaient des atteintes aux principes essentiels de la profession. À l’annonce de cette décision, Di Vizio annonce qu’il se présente à l’élection présidentielle de 2027 « pour pouvoir emmerder qui [il] veut ».

L'hebdomadaire Marianne rapporte que l'avocat aime comparer la vaccination obligatoire à un viol : « C'est un viol, car c'est un acte fait sous la contrainte. [...] On vous force à porter atteinte à l'intégrité de votre corps ».

Le 15 juin 2023, il donne une conférence à l’ISSEP, l’école créée par Marion Maréchal.

Fabrice Di Vizio explique qu'il a « bien vu les uns et les autres commencer à se repentir d'avoir hurlé avec les loups pendant le Covid et d'avoir fait prendre les vessies pour des lanternes. Mais la vérité est qu'ils recommencent avec le climat et s'en félicitent ! Il y a UNE vérité et elle n'est pas discutable et toute tentative de nuance vous fait passer du statut d'anti vax à climato sceptique, ce qui est une forme de négationnisme qui bientôt vous vaudra des sanctions pénales » [archive]. Peu après cette déclaration, il avance que « la désinformation, ce n'est jamais que l'opinion contraire. […] Le climato-scepticisme, [il ne sait] pas ce que c'est. C'est juste une opinion dissidente ».

En septembre 2023, Fabrice Di Vizio annonce qu'il assure la défense de l'influenceur crudivoriste Thierry Casasnovas.

Dans une interview qu'il donne à CNews fin novembre, il affirme que le ministre de l'Intérieur « ment lorsqu'il dit qu'il y a une recrudescence des actes antisémites ».

Le 25 novembre 2023, il est invité sur la chaîne Samir TPMY avec l'auteur et conférencier soralien Youssef Hindi. Il y explique qu'il a été approché quelques mois auparavant par l'équipe de Dieudonné.

Le 29 février 2024, il est invité dans l'émission de Kamil Abderrahman sur Le Média.

 

(Dernière mise à jour le 07/03/2024)

source: https://www.conspiracywatch.info/notice/fabrice-di-vizio