mardi 2 février 2021

POUR LA FERMETURE ET LA CONDAMNATION DE "RIVAROL"

Alors que le débat public est marqué par les nombreuses tribunes sur la réponse à apporter à l’antisémitisme, Rivarol reste toujours disponible dans les kiosques ! 

L’antisémitisme représente un jack pot pour ce torchon antisémite.


Dans Rivarol, les violences de guerre des Alliés sont rappelées avec constance, pour signifier non seulement que la Seconde Guerre mondiale a été emplie de souffrances, mais aussi que celles des forces de l’Axe n’auraient pas été les pires.

La Résistance est présentée comme rassemblant des aventuriers et débouchant sur la barbarie sanglante de l'épuration. Les profiteurs de guerre ne seraient pas ceux qui ont bénéficié de l’aryanisation des biens juifs, mais les résistants de la dernière heure.

Rivarol détient le record de procès successifs pour offense au président de la République: un procès en 1962, huit en 1963 et un en 1964. La loi Gayssot, qui depuis 1990 pénalise le négationnisme, n’a pas non plus cessé de frapper le journal.

 Jérôme Bourbon est aujourd’hui la première image de la marque Rivarol. L’homme a commencé à militer au FN. Il est de la même promotion de l’université d’été du Front national de la jeunesse que Louis Aliot.

Marine Le Pen, «ennemie absolue»

Les deux hommes se sont très vite détestés, et ils occupent deux positions contraires autour de Marine Le Pen. En 2005, c’est Jérôme Bourbon qui réalise une interview de Jean-Marie Le Pen où l’encore président du FN estime que l’occupation allemande ne fut pas «particulièrement inhumaine», entraînant le retrait temporaire de Marine Le Pen, qui menace de démissionner de sa vice-présidence.

Lors de la campagne interne de succession à Jean-Marie Le Pen en 2010, Jérôme Bourbon apporte son soutien à Bruno Gollnisch en des termes dont la virulence lui a valu la réprobation du candidat. Il mettait en cause «une gourgandine sans foi ni loi, sans doctrine, sans idéal, sans colonne vertébrale, pur produit des médias, qui a multiplié les purges depuis des années et dont l’entourage n’est composé que d’arrivistes sans scrupules, de juifs patentés et d’invertis notoires».

La formule «juifs patentés», qui visait Louis Aliot, est rapidement retirée, mais le ton est donné: aux yeux de Jérôme Bourbon, Marine Le Pen est tout à la fois le «démon» et l’«ennemie absolue».

Le compagnon de Marine Le Pen qualifie quant à lui Rivarol de «torchon antisémite», lorsque Jean-Marie Le Pen y accorde un entretien particulièrement virulent –ce qui devait lancer son processus d’exclusion du FN.

Jérôme Bourbon, comme son "Torchon antisémite" continuent en toute impunité leurs méfaits .

Pour ces derniers, plusieurs procès à venir ...dont des plaintes encore en cours .

Nous demandons la fermeture pur et simple de son journal antisémite et l'enfermement de son directeur, Fabrice Bourbon .

BTA 

 

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