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mercredi 15 septembre 2021

L'homme qui appelait à tuer les juifs libre comme l'air ! Mais que fait la Justice ?

Guillaume Couvelard déjà connu de nos services pour avoir tenu des discours antisémites, incitations à la haine, mais également des appels aux meurtres. Ce dernier récidive dans deux vidéos  . Celui qui appelait à tuer les juifs reste libre comme l'air malgré de nombreuses condamnations . 

Sur ses vidéos Youtube, Guillaume Couvelard se voit volontiers comme un homme qui dérange : un personnage iconoclaste qui ne craint pas de frapper là où ça fait mal, qui défit "les puissants et leur censure".  


Exemple de ses publications 

Début juillet il diffusait une première vidéo aux propos négationnistes comme vous pouvez le constater: https://www.youtube.com/watch?v=cWWp2sH1Gn4 (à 27 minute il exhibe des une vestes, ainsi que des écussons officiels de la police national, soit dit en passant), puis une deuxième la 14 septembre, celle-ci teintée d'antisémitisme, mais aussi d'homophobie: https://www.youtube.com/watch?v=Y1TNlm4zS8U&t=37s

Extraits ci-dessous de son appel au meurtre et autres ignominies !

Son pedigree

Condamné le 18 septembre 2018 par le tribunal correctionnel à la peine de 1 mois d’emprisonnement pour : Injure publique envers un  corps constitue, un fonctionnaire, un dépositaire de l’autorité ou un citoyen chargé d’un service public par parole, écrit, image ou moyen de communication par voie électronique, provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion par parole, écrit, image ou moyen de communication au public par voie électronique.

Peine convertie le 7 juin 2019 par la Chambre d’application des Peines de la Cour d’Appel en 1 mois d’emprisonnement avec sursis et obligation d’accomplir un travail d’intérêt général d’une durée de 70 heures dans un délai de 18 mois, avec pour obligations particulières :

Ou une formation professionnelle.

- Se soumettre à des mesures d’examen médical, de traitement ou de soins même sous le régime d’hospitalisation.

- Justifier de l’acquittement des sommes dues au Trésor Public.

La période d’épreuve a commencé le 13 juin 2019 et s’achève le 13 décembre 2020.

Condamné le 19 octobre 2017 par le tribunal correctionnel à la peine de 4  mois d’emprisonnent avec sursis pour :

Injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion par parole, écrit, image ou moyen de communication au public par voie électronique le 18/04/2017 et courant avril 2017.

Injure publique envers un corps constitue, un fonctionnaire, un dépositaire de l’autorité ou un citoyen chargé d’un service public par parle, écrit, image

Le condamné n’a pas entrepris de démarches en vue de mettre en place des soins. Le seul justificatif attestant d’un rendez-vous avec son médecin traitant ne saurait suffire à satisfaire son obligation de soins qui, au vu de la nature des condamnations, aurait dû porter sur des soins psychologiques.

Enfin, il ne semble pas avoir évolué dans son positionnement par rapport aux faits commis ; il ne s’est pas conformé aux contraintes qui étaient les siennes dans le cadre de sa condamnation pénale, ce qui laisse craindre une réitération des faits alors qu’il a été condamné à deux reprises pour des infractions de même nature et qu’aucune remise en question n’est intervenue.

Le service pénitentiaire d’insertion et de probation se dit favorable à la révocation des sursis, soulignant que si le condamné a bien justifié du paiement des frais de procédure de démarches de recherche d’emploi, les obligations de soin en addictologie et d’accomplir deux travaux d’intérêt général n’ont pas été respectées. Le service souligne en outre que l’intéressé fait preuve de défiance à l’égard de l’autorité et refuse les contraintes de la vie en société.

Il déclarait, s’agissant de son obligation de soins, qu’il n’en avait pas besoin et qu’il ne consomme plus de cannabis. Alors juste une question : Que fume-t-il ?

Une nouvelle plainte vient donc d'être déposée . La justice fera-t-elle son travail ? 

BTA VEILLE .






vendredi 26 octobre 2018