Informations rapportées aux plus hautes autorités...
vendredi 20 mai 2022
Attaques ANTISÉMITES en ligne contre notre première Ministre.
Informations rapportées aux plus hautes autorités...
mardi 17 mai 2022
Un an de prison ferme contre l'anti-juif Boris Le Lay.
Tribunal correctionnel de Tours
Des mots difficiles à lire pour le tribunal correctionnel de Tours, d’autant plus à entendre pour la journaliste, présente à l’audience jeudi 5 mai. L’homme mis en cause n’est pas là. Expatrié au Japon, Boris Le Lay cumule onze ans de prison pour diverses peines liées à des insultes et provocations à la haine. Sous le coup de plusieurs mandats d’arrêt, il n’a pour l’instant jamais mis un pied en détention. Une condamnation s’ajoute à la liste avec un nouveau mandat d’arrêt : un an de prison ferme et 8.000 € d’amende.
« La peur s’est effacée… »Tout commence par un article publié dans La Nouvelle République. Au cœur de celui-ci, deux autocollants provenant d’une mouvance néo-nazie, posés à l’entrée d’une école de Châteauroux (Indre).
S’en suit une publication haineuse, le 31 juillet 2020, sur Démocratie Participative, un site actif de la fachosphère. Un nom presque ironique, estime l’avocat de la partie civile. Sous le pseudonyme de « Captain Harlock », Boris Le Lay s’attaque à la journaliste, lui affublant des caractéristiques insultantes et dégradantes.
Attaquée comme journaliste mais aussi en tant que femme : « La peur s’est effacée au fil du temps mais elle a existé », explique-t-elle à la barre. Après les lignes humiliantes, des courriels ont suivi, adressés sur son adresse professionnelle, après que Boris Le Lay avait incité ouvertement les internautes à s’emparer de celle-ci.
Une nouvelle condamnation contre l’auteur des propos injurieux prononcée à Tours donc, face à laquelle la justice espère une prochaine « faute » et un retour en France afin de le contraindre à répondre de ses actes.
Malgré ses multiples condamnation Le Lay persiste et signe.
Son site reste toujours accessible pour peu d'être muni d'un VPN. Voici ce que l'on peut trouver sur le forum de discussion de Démocratie Participative en 2022, titre évocateur: "Proposer votre Youtron infâme " le lien ( https://democratie-participative.bond/designation-du-sale-juif-de-lannee-2022-proposez-votre-youtron-infame-sur-eelb-su/ exemple ci-dessous de ce qui s'y trouve !
samedi 12 février 2022
Le site du nazi Boris Le lay mis à mal par un hacker. le leak de démocratie participative prouve enfin l'implication de Boris Lelay, et fait fuiter des milliers d'abonnés…
Un hacker a réussi à pirater des comptes de Boris Le Lay et à mettre hors ligne plusieurs de ses sites. Des informations extraites d’une fuite confirment également que le néonazi breton est derrière le site Démocratie participative.
Les autorités en rêvaient, un pirate solitaire l’a fait. Plusieurs sites du néonazi Boris Le Lay, dont Démocratie participative, ont été mis hors ligne début février 2022. Et cela, en raison de l’action d’un hacker avec lequel nous avons pu échanger. Ce dernier a saboté les espaces du militant d’extrême-droite à partir d’identifiants dérobés et a réussi à supprimer le serveur de certains sites. Des informations sensibles sur leur administrateur ont également fuité.
La frange la plus radicale de l’extrême droite
Boris Le Lay est un des grands noms de la frange la plus radicale de l’extrême droite française : nationaliste breton, ce néonazi revendiqué exprime son antisémitisme et son racisme sans aucune pudeur. Fiché S par les services de renseignement, il était soupçonné d’être exilé au Japon afin d’échapper à la justice française qui l’a déjà condamné à plus de dix ans de prison ferme pour injures racistes, provocations à la haine raciale et contestation de crimes contre l’humanité.
C’est lui qu’on supposait être derrière des sites parmi les plus racistes et violents du web français, à savoir « Démocratie participative » et son forum « Europe, Écologie les Bruns » (EELB). Des plateformes rances où nazisme, appels à l’épuration ethniques et LGBTphobie s’exprimaient sans pudeur,
Des données effacées et des sites hors service
Un déchainement de haine qu’un hacker a fait cesser, du moins temporairement. Dans la nuit du 2 au 3 février 2022, celui qui se cache derrière le pseudo Symed18 utilise une liste de mots de passe de Boris Le Lay qui a fuité sur des forums spécialisés pour saboter le plus de sites possibles. Interrogé sur ses motivations, il explique : « les gens comme ça, les nazis, les fachos, ce sont ceux qui réussissent à m’énerver le plus. Leur manière de répondre aux gens est hyper désagréable. Donc j’ai envie de les faire chier ».
D’après les informations communiquées par Symed18, ces données auraient été récoltées à l’aide d’un malware qui dérobe les mots de passes enregistrés dans les navigateurs de la victime. L’infection daterait de février 2020.
https://twitter.com/Symed18/status/1489309492613468160?s=20&t=yvx8O1p2j8ZwGP7MkLBDlw
« J’ai envie de les faire chier. »
Symed18
L’opération est un franc succès. Symed18 explique avoir réussi à accéder au site par lequel Boris Le Lay gérait un de ses serveurs, et a tout simplement effacé les données qu’il contenait. Plusieurs dizaines de gigaoctets de données sont parties en fumée et plusieurs sites haineux ont été mis hors d’état de nuire. Le hacker a aussi pu accéder à un gestionnaire de domaines du néonazi, depuis lequel il a pu continuer son travail de sape.
Certains sites et leurs sauvegardes sont rayés de la carte, comme Breizatao et le site du parti national breton. Mais ce n’est pas le cas de Démocratie participative. D’après les explications de Symed18, ses administrateurs se seraient hâtés de mettre le site hors ligne quand ils ont réalisé ce qu’était en train de faire le pirate. Si le site est toujours hors service, il ne faut toutefois pas crier victoire trop vite : la justice française a tenté à de nombreuses reprises de le supprimer, mais ce dernier revient régulièrement avec des noms de domaines différents.Des documents confirment le lien avec Démocratie participative. L'hacktiviste ne s’est pas contenté de mettre hors ligne ces structures. Nous avons pu consulter des données que le pirate a extraites des différents comptes de Boris Le Lay. Ces dernières confirment que c’est bien lui qui est derrière Démocratie participative (c’est avec une de ses adresses mails, dont les identifiants ont fuité, qu’on accède à l’interface WordPress du site), ainsi que les autres plateformes évoquées précédemment comme le site du parti national breton, Breizatao, ou de façon plus étonnante un site de films espagnols piratés.
Des infos plus personnelles sur Boris Le Lay ont également fuité. Notamment des documents juridiques, dans lesquels on découvre qu’une de ses sociétés, Breizh Media LLC, est domiciliée dans le Wyoming, aux États-Unis. Un État américain connu pour la facilité d’y enregistrer des entreprises, et pour sa grande tolérance en matière de liberté d’expression. Ces éléments confirment par ailleurs que Boris Le Lay est bien au Japon. On retrouve son adresse en périphérie de Tokyo dans certains documents.
Un dernier fichier est particulièrement intéressant : la liste des 1 400 abonnés à la newsletter de Breiz Atao, l’un des sites historiques de Boris Le Lay. On retrouve pour chacun une date d’inscription, une adresse IP et une adresse mail. Des données dans lesquelles nous avons identifié l’adresse de Yann Valerie, fondateur du site identitaire Breizh Info, ainsi que celle d’un YouTubeur d’extrême droite : Vic Survivaliste.
BTA
Ps: Merci à @Symed18 pour ces informations.