vendredi 27 octobre 2023

Ces influenceurs au service de l'islam politique

 

 

Ils s'appellent Dylan Thiry ou Maeva Ghennam et ce sont des influenceurs puissants en France. Tous deux musulmans, ils ont pris position sur la guerre entre Israël et le Hamas mais aussi contre les positions de Magali Berdah qui n'a jamais caché de son côté le fait d'être juive et de défendre Israël, victime des attaques terroristes.

Dylan Thiry s’est par exemple amusé à effacer le nom « Israël » d’une carte du Proche-Orient en le renommant ce dernier « Palestine ». Mais ce n'est pas tout : il écrit par exemple « Les sionistes perdent leur sang-froid parce que, pour la première fois peut-être de leur histoire, l'opinion publique ne penche pas en leur faveur. Vous pouvez avoir Hollywood, les grandes entreprises, les médias et le gouvernement, mais je vous assure que vous n'avez pas le peuple. »

 
Dylan contribue également à la propagande pro-Hamas sur ses réseaux sociaux
 
Exemples :

 
 
 
De nombreuses vidéos en attestent.
Quelques extraits démonstratifs ci-dessous :
 
 

 
Converti à l'islam dès l'âge de 18 ans, il est dans la ligne des "Frères Musulmans" et met aussi sa notoriété au service d’un islam politique depuis de nombreuses années... un véritable petit soldat de ­l’islam politique à sa façon.
 

 
Exhibitionnisme religieux
 
 
 
Le voyeurisme sentimental n’empêche pas l’exhibitionnisme religieux, au contraire. Son compte Instagram regorge de posts prosélytiques. Sous tous les angles, à toutes les heures, on y contemple ­D­ylan Thiry en train de prier, jeûner, pèleriner. L’intéressé érige même sa foi en loi cardinale : « Dans la religion musulmane, rien ne passe avant Dieu, même pas un hobby, même pas tes parents, même pas tes frères et sœurs, rien. » En 2021, pendant le confinement, il réalise des lives – visio­conférences diffusées en temps réel – en compagnie d’un imam. Une trentaine de conversions virtuelles ont lieu en direct. Sur ses réseaux, il incite « toutes les femmes à porter [le voile] malgré le regard des autres ». « Seul le regard de Dieu importe au fond. Vous êtes belles, vous êtes pieuses, alors ne laissez personne vous empêcher de le porter ».
Un engagement qui n’est pas que virtuel puisqu'en novembre dernier Dylan T. participait à la Rencontre annuelle des musulmans du Sud à Marseille, ce rendez-vous où l’islam politique rencontre le rigorisme.
 
 
Son profil avait tout pour plaire à Tariq Ramadan, l’ambassadeur des Frères Musulmans visé par plusieurs plaintes pour viol. Dylan Thiry lui a offert diverses tribunes pour sa défense. Sa mère, raconte-t-il, a prénommé l’un de ses petits frères Tariq en l’honneur de l’islamologue suisse. Durant un de leurs échanges, le prédicateur controversé en a profité pour se victimiser et pour déverser, sans contradicteur, son fantasme d’un Occident raciste et colonial. Bilan : 143 851 vues sur YouTube. Une aubaine pour le gourou que plus personne n’invite. Comme lui, Dylan Thiry est friand de complots médiatiques. Très remonté contre Israël, il en dénonce « l’impunité », « à l’inverse de la pauvre Russie, accablée depuis l’invasion de l’Ukraine » : « Tout le monde est révolté contre la Russie. On leur stoppe tout. C’est dit partout que c’est injuste. Et pourtant en Israël, […] nos frères palestiniens sont tués du matin au soir. Et ça ne révolte personne. »


Made in Libanie
 
Pour coller à sa vision rigoriste de l’islam Dylan Thiry a renoncé, en 2021, à la téléréalité. Il entend désormais « donner l’exemple à sa communauté ». Ce qui, Dieu merci, ne semble pas inclure le drop shipping… Comme ses compères, le Luxembourgeois est amateur de cette pratique immorale consistant à vendre sur ses réseaux sociaux un produit bas de gamme à un prix largement supérieur à celui qu’on trouve ailleurs. Les codes promo donnent l’illusion de la bonne affaire. Récemment, l’influenceur s’est fait le démonstrateur de sacs rarissimes en provenance de « Libanie » (sic). Ce n’est pas parce qu’on entend sauver son âme qu’il faut se priver de gagner sa vie.

Le collectif d’Aide aux victimes d’influenceurs (AVI) surveille Dylan Thiry de près. Des internautes ont dénoncé sa vente d’écouteurs sans fil de la marque 21Pods. Il en faisait la promotion sans jamais mentionner en être le propriétaire. Selon l’AVI, des centaines d’acheteurs n’ont jamais reçu leur commande.

D’autres polémiques plus graves ont suivi. En novembre, Thiry a vanté les mérites de gélules censées détruire les « cellules cancérigènes » (sic), à grand renfort d’arguments complotistes : « C’est pas vendu en France ni en Europe, parce que c’est interdit, ils veulent pas. C’est beaucoup plus intéressant pour eux que vous alliez à l’hôpital et que vous payiez une blinde ». Une arnaque de plus. Heureusement pour Dylan Thiry, on dit qu’Allah rachète les péchés.



Le cas Maeva Ghennam 
 
 

Suivie par plusieurs millions d’abonnés, l’influenceuse Maeva Ghennam est en effet récemment montée d’un cran dans sa défense de la cause palestinienne en ligne. Ce mercredi, elle a même confirmé avoir choisi de quitter l’agence Shauna Events après avoir dénoncé les positions pro-israéliennes de sa fondatrice.

« Mes bb, j'ai pris une décision qui a été très dure pour moi. J'ai pris le temps de réfléchir et je pense que c'est la meilleure solution pour toutes les 2. Je veux juste que vous sachiez une chose, c'est que je n'ai pas l'argent dans le cœur". Elle précise alors quitter l'agence Shauna Events en raison de la guerre entre Israël et le Hamas : "Pour moi, mes principes, mes engagements passent au dessus d'un contrat… Je n'arrive plus, tout ce qu'il se passe dans le monde me fait trop de mal. Il faut faire des choix je les ai faits, ça me brise le cœur mais c'est le mieux pour toutes les 2. Elle défend les siens et c'est tout à son honneur, et les miens passent avant un contrat... ». 

Et l'influenceuse va encore plus loin, en partant dans une théorie complètement folle : "On en parle de tous les morts qu’il y a en Palestine ? On en parle du fait que, tous les jours, ils délogent des gens de leur propre maison, là où ils ont grandi, on en parle de tous ces morts là ? Alors oui, ça me fait de la peine tout ce qui s’est passé en Israël, mais ça me fait aussi de la peine pour ce qui se passe en Palestine. Moi je pense qu’ils (les Israéliens) étaient au courant qu’il y allait avoir cette attaque et ils ont laissé faire pour qu’après, qu’il y ait des représailles, et pour qu’il y ait encore plus de terrain, et qu’ils tuent encore plus les Palestiniens."

Et sur le conflit opposant Israël au Hamas, Maeva Ghennam assure que « l’islam ce n’est pas une religion de guerre, c’est une religion de paix ». « Les terroristes ne sont pas des musulmans », tonne-t-elle.

Sur son compte TikTok elle n'hésite pas à diffuser des fake news, apportant son soutien à la « résistance palestinienne » du Hamas.

 


 

De l'anti-sionisme à l'antisémitisme

 

Comme toute bonne antisioniste, ses déclarations antisémites coulent de sources : « Pour eux l'argent avant tout, même avant une vie. » Les vieux poncifs anti-juifs sont bien présents !


 
« Un complot pour enfoncer les Palestiniens » 😧

Au 14 octobre, l’ex-star des « Marseillais » s’exprime plus longuement. Son ton se durcit : « Moi, je suis contre les guerres, contre tout ce qui se passe, ce qui est arrivé à Israël. Y'a eu des morts, je suis pas du tout pour, je suis pas du tout d’accord avec ça » assure-t-elle, face caméra, réajustant machinalement son brushing soigné. « Mais s’il vous plaît, venez on se parle français » insiste Maeva Ghennam, puis, poursuivant : « On en parle de tous les morts qu’il y a en Palestine ? On en parle du fait que, tous les jours, ils délogent des gens de leur propre maison, là où ils ont grandi, on en parle de tous ces morts-là ? Alors oui, ça me fait de la peine tout ce qui s’est passé en Israël, mais ça me fait aussi de la peine pour ce qui se passe en Palestine. » avant d'ajouter : « Moi je pense qu’ils (les Israéliens) étaient au courant qu’il allait avoir cette attaque et ils ont laissé faire pour qu’après, il y ait des représailles, et pour qu’il y ait encore plus de terrain, et qu’ils tuent encore plus les Palestiniens ».

Des supputations infondées, non circonstanciées, confondant les services de renseignement israéliens extérieurs (le Mossad) et les forces armées israéliennes (souvent désignées sous l’acronyme Tsahal). 

Qu’importe le factuel, Maeva Ghennam répète ses idées à l’envie. « Pour moi, c’est un complot pour encore plus enfoncer les Palestiniens. »

Après ses déclarations controversées, Maeva Ghennam assure avoir reçu des messages injurieux, des menaces de mort. « Peut-être que je me trompe, mais j’ai le droit de dire ce que je pense » persiste-t-elle le 15 octobre. En parallèle, elle entreprend des démarches pour porter plainte pour harcèlement. À ce jour, la plainte n’a pas encore été déposée, étant « en cours de rédaction » car « complexe » indique son avocat, Ilyacine Maallaoui, au Parisien.


Contrat rompu

 


 
De son côté, sur les réseaux sociaux, Magali Berdah, réaffirme clairement, et régulièrement, son soutien pour Israël. « Je n’ai même pas les mots pour décrire ce qui s’y passe c’est tellement irréaliste, quel être humain peut torturer à ce point des femmes, des enfants, des vieilles personnes ? » réagissait-elle sur Instagram au lendemain des attaques du Hamas. Et de conclure : « Israël c’est la paix, l’amour et la diversité (…) La force d’Israël c’est de se relever. »

Suite à son soutien à Israel, Magalie Berdah se voit menacée de mort, de décapitation, comme elle nous le confie dans la vidéo ci-dessous :

 

 

Maeva Ghennam, suite aux positions pro-israélienne de Magalie Berdha, l'influenceuse pro-palestinienne décidait de rompre son contrât avec cette dernière.

Mercredi, Maeva Ghennam a confirmé avoir « décidé de quitter Shauna Events ».

« C’est une décision qui n’a pas été facile pour moi. J’en ai pleuré, j’en ai culpabilisé, ça a été très très dur » a-t-elle confié.

« Mes raisons, je les connais, elle les connaît » a ajouté l’influenceuse dans une story sur Snapchat et Instagram, assurant ne pas vouloir passer pour une « ingrate » et refusant de s’épancher sur les coulisses de cette rupture.

Cette fin de collaboration est en tout cas un énième coup dur pour Magali Berdah déjà lâchée par d’autres influenceurs dont Nabilla, une des doyennes le plus populaires du milieu.

 

Nous alertons, au regard de de phénomène, sur le risque préoccupant d'une démocratisation de la pratique d'une forme moderne de taqîya, par le canal de ces influenceurs participant à rendre passe-partout une idéologie islamiste à fond antisémite, laquelle restait jusque-là relativement circonscrite à une engeance de théoriciens du complot et tend alors à s'étendre à une autre fange de la population et à ouvrir à des jeunes malléables une voie vers la radicalisation.

 

BTA

mardi 24 octobre 2023

Vidéo des actes terroristes perpétrés par le Hamas

LE MONDE DOIT SAVOIR


Des centaines de journalistes et de photographes du monde entier ont participé ce lundi 24/11/2023 à la projection de vidéos qui témoignent du massacre et des atrocités d'indicible cruauté commises par le Hamas.
Cette projection s'est faite dans le cadre d'une conférence de presse organisée par Gov't Press Office (@GPOIsrael) en coopération avec le Porte-parole de Tsahal (@Tsahal_IDF). Elle comprenait des documents exclusifs provenant des caméras attachées aux corps des terroristes du Hamas, des caméras des véhicules, des témoignages du personnel de secours et de ZAKA ainsi que des enregistrements du Service de sécurité générale. 
 
Les journalistes présents lors de cette projection sont ressortis bouleversés et choqués par les scènes du massacre.
 
 


BTA

 

Mise en danger d'élus et de la Présidente du CRIF Languedoc !

 

Dimanche dernier, la présidente du CRIF Langedoc (@LanguedocCrif) Perla DANAN (@PerlaDanan) fut visée nommément par une islamiste lors d’une manifestation « pro-palestinienne » à Montpellier, à savoir l'activiste Saadia BEN FAKHA SALH.

Lors de son discours, c'est dégoulinante de haine que cette dernière s'en prenait vivement aux élus ainsi qu'à la Présidente du CRIF, Perla DANAN. 

Extrait ci-dessous


Sur Twitter nous interpelions alors les autorités qui ne tardaient pas à réagir :

 
 
Il ne nous restait plus qu'à l'identifier...
 
Après quelques recherches au niveau des associations BDS sur Montpellier, nous la trouvions enfin :
 
Saadia BEN FAKHA SALHI fait partie du Collectif BDS 34. En grattant un peu nous découvrions qu'elle n'en n'était pas là à son premier coup puisqu'elle fut déjà significativement poursuivie pour incitation à la haine raciale en 2015 comme nous en informe cet article :

Extrait de l'article en question :

« Saadia Benfakha et Husein, deux militants de BDS 34, de Solidarité Lutte Palestinienne, sont  aujourd'hui poursuivis par  la LDH, la Ligue des Droits de l'Homme, pour incitation à la haine raciale »


 
En effet, le Tribunal de Grande Instance de Montpellier devait, ce jeudi, se pencher sur un dossier opposant le comité BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions) de Montpellier à la Ligue des Droits de l’Homme (LDH).

L'affaire opposant la Ligue des droits de l’homme au comité BDS 34 a été renvoyée par le Tribunal de Grande Instance de Montpellier.

En effet,  la direction nationale de la LDH a déposé plainte pour « incitation à la haine raciale » à l’encontre de deux militants du comité BDS 34 car en août 2014 ces militants ont partagé sur leur page Facebook un photomontage comparant l’armée israélienne à l’armée nazie. Un texte accompagnait ce montage affirmant entre autres que « les nazis et les sionistes sont les deux revers de la même médaille », que « c’est la même école » et que « ce que faisait Hitler aux Juifs était fait exprès pour que le monde sympathise avec eux et leur donne tous les droits » explique Sophie MAZAS, présidente de la LDH Montpellier.

En découvrant ce document, celle-ci a alerté le comité BDS de Montpellier et le photomontage a été retiré. Une condamnation de BDS quant à ce document n’est intervenue que près de sept mois plus tard, le jour de l’audition des militants par la Police, tout en se dédouanant de leur responsabilité.

Cette affaire ne s'arrête pas uniquement à la publication d’un seul document litigieux. Il y avait également sur la page Facebook d’un des militants une photo de cadavres de militaires israéliens avec ce commentaire : « viande haram à ne pas laisser à la portée des enfants » ainsi qu’un film faisant intervenir un jeune néonazi aux propos particulièrement antisémites présentés comme antisionistes.

Quand on milite pour les Droits de l’Homme on doit être vigilant. Nous ne sommes pas les seuls à partager cette analyse : la LICRA et le MRAP sont également parties civiles dans ce dossier souligne Sophie MAZAS

Les militants depuis plusieurs années étaient présents le samedi après-midi sur la place de la Comédie, en plein centre de Montpellier, suite à cette affaire, la LICRA a demandé à la mairie l’interdiction de la tenue de leur stand sur la voie publique.

La  LDH de Montpellier désapprouve cette demande contrairement à ce qu’a pu dire le préfet qui, dans cette affaire, a jeté de l’huile sur le feu. La BDS de Montpellier, rappelons-le, est membre du collectif Palestine 34 et participe de longue date à des actions de boycott ciblées sur des produits provenant de  Samarie et Judée.

Quand à la Commission Européenne, elle  vient de faire savoir qu’elle demandait un étiquetage différencié de ces produits. Pour la LDH, l’Europe devrait remettre en question l’ensemble de cet accord, ce qui constituerait un vrai moyen de pression sur le gouvernement israélien."
 
Nathalie ZADOK
 
 
 
Outre cela, l'activiste Saadia BEN FAKHA SALHI a plus de huit années de propagande antisémite :
 
 
Vidéo de 2015 :
 

 
 
Nous demandons la dissolution du Collectif BDS 34 et la condamnation de Saadia BEN FAKHA SALHI pour incitation à la haine raciale et apologie du terrorisme.
 
BTA

PS: À noter : Elle sera présente au rassemblement Place de la Comédie ce samedi 28 octobre à 15h à Montpellier... à moins qu'une GAV...

lundi 23 octobre 2023

Antisémitisme, Mélenchon mène la danse.

Après les massacres horribles perpétrés en Israël par les terroristes du Hamas, Madame Yaël Braun-Pivet, Présidente de l’Assemblée nationale, était ce week-end en Israël, pour un voyage de solidarité. Elle était accompagnée d’une poignée d’élus. À 16h49, ce 22 octobre 2023, Jean-Luc Mélenchon qui assiste au rassemblement propalestinien qui se tient Place de la République, à Paris, publie un tweet d’une violence inouïe.

Ce tweet a pour fond les images postées et prises du haut de la statue de la République. La Place de la République est noire de monde, l’on voit des dizaines et des dizaines de drapeaux palestiniens, algériens, tunisiens, turcs, irakiens et d’autres drapeaux de pays arabo-musulmans, qui sont brandis par les manifestants. Ils scandent : « Palestiniens, nous sommes tous des Palestiniens. »

Jean-Luc Mélenchon qui est sur place aurait pu limiter sa correspondance en décrivant l’émotion qui devait régner ici et en marquant une fois de plus sa solidarité avec la cause palestinienne.

Tel n’a pas été son choix.

Il publie le tweet suivant : « Voici la France. Pendant ce temps, Madame Braun-Pivet campe à Tel Aviv pour encourager le massacre. Pas au nom du peuple français ![1] »

Ce tweet éminemment politique désigne nommément et s’acharne personnellement sur une seule et éminente personnalité politique, en Madame Yaël Braun-Pivet, qui est en Israël, à ce moment-là. Jean-Luc Mélenchon, qui n’est pas un néophyte, sait qu’un tweet est une communication politique. Ce tweet, assurément, sera observé à la loupe. Justement, c’est ainsi qu’il va s’illustrer et se différencier, dans le paysage politique. Et, c’est probablement le but recherché par le leader des Insoumis.

Or, ce tweet consiste probablement à racoler une partie substantielle de son électorat. Il caractérise donc la foule présente, « Voici la France », écrit-il. Mais, ce faisant, il oppose ces français (et les étrangers présents) à Madame Braun-Pivet, dont assurément il n’ignore absolument pas l’origine, ce d’autant plus qu’elle ne s’en cache pas. Yaël Braun-Pivet est la « petite-fille d’un juif polonais expatrié à Nancy pour fuir l’antisémitisme des années 1930, la défense de la République et le combat pour la justice sont au cœur de ses valeurs et imprègnent son engagement personnel et professionnel[2] ».

Rappelons que Yaël Braun-Pivet[3] est régulièrement prise pour cible par des antisémites.

Jean-Luc Mélenchon oppose donc celles et ceux, dont il considère qu’ils représentent la France, à cette femme d’origine juive, dont il dit qu’elle « campe » à Tel-Aviv. Puis, il l’accuse « d’encourager le massacre ». Cette accusation est particulièrement diffamatoire et d’une extrême gravité. Elle pointe du doigt une femme qui ne cache pas son origine juive.

Mélenchon sait ce qu’il fait

Insistons sur ces différents points.

1) D’abord, Jean-Luc Mélenchon voit en Israël, le diable réincarné.
2) Ensuite, il est suffisamment instruit et intelligent pour ignorer le poids des mots. Il peut ainsi distiller des allusions perfides.
3) Nous estimons par ailleurs qu’il sait mesurer les conséquences politiques que pourraient avoir la publication d’un tel tweet.
4) Nous ne pensons donc pas qu’il agit dans la précipitation et qu’il ne dispose pas de sa raison.
5) Au contraire, nous pensons qu’il calcule ce qu’il dit, qu’il calcule ce qu’il fait, pour en espérer tirer un avantage politique conséquent. Et rassembler autour de lui les mécontents, mais également les partisans de la cause palestinienne et/ou une partie de l’électorat musulman.

Et, dans ce tweet, nous retrouvons une comparaison insidieuse et des mots, des allusions, un cliché et/ou une imagerie – et pas seulement d’Épinal – qui flirtent dangereusement avec d’innombrables mots qui, dans notre histoire contemporaine, ont opposé insidieusement ou délibérément la France et les Français aux « Juifs » et aux « métèques ».

Et ce sont probablement là quelques recettes qui valent le détour. Ce n’est d’ailleurs pas une première.

Expliquons et racontons.

Un précédent, l’accusation portée contre Pierre Moscovici

En mars 2013, Jean-Luc Mélenchon fait une étrange sortie.

Lors du 3ème congrès du Parti de gauche qui se tient à Bordeaux, il lance que Pierre Moscovici, alors ministre de l’Économie, est un « petit intelligent qui a fait l’ENA, qui a un comportement de quelqu’un qui ne pense plus en français, qui pense dans la langue de la finance internationale ». Cette attaque ad hominem est courte certes, mais elle est extrêmement violente. Mélenchon vise nommément quelqu’un précisément (et personne d’autre) dont il pense être le représentant de l’européisme en France.

Mais, justement, pourquoi lui et pas un autre ?

Aussitôt dit, aussitôt fait, la polémique éclate. Choqué, Harlem Désir demande immédiatement au coprésident du Parti de gauche de « retirer » ses accusations « inacceptables » et ce « vocabulaire des années 30[4] »

Dans la foulée, Pierre Moscovici, blessé, réagit. Jean-Luc Mélenchon « est en train, par détestation de la social-démocratie, par détestation du parti socialiste, de franchir certaines bornes ». « Il y a des choses auxquelles on ne touche pas », dit le ministre lors d’une émission sur Canal+, avant d’ajouter, le ton grave : « Chacun a son histoire. Moi j’ai la mienne. Je suis d’une famille où mes quatre grands-parents étaient étrangers. Mon père a été déporté. Et cette famille, elle a choisi la France. Je suis Français par tous mes pores. Je défends la France. Je ne raisonne pas finance internationale[5] ».

La réponse est aussi fulgurante que cinglante.

« J’ignorais quelle était la religion de Pierre Moscovici et je n’ai pas l’intention d’en tenir compte dans l’avenir, pas davantage que dans le passé », se défend Jean-Luc Mélenchon, lors du meeting de clôture du congrès.

Qui peut raisonnablement le croire ? « Mais si un jour, parce qu’il est juif », Pierre Moscovici était menacé, « il nous trouverait tous, comme un seul corps, pour le défendre », ajoute-t-il habilement sous les applaudissements de la salle. Une formule rapide et à l’emporte-pièce qui ne mange pas de pain. Puis, Mélenchon déclare quelques minutes plus tard aux journalistes que « Harlem Désir instrumentalise l’antisémitisme et de façon insupportable. »

Il n’empêche, les réactions se succèdent, notamment celles de plusieurs ministres, Manuel Valls, Arnaud Montebourg ou Nicole Bricq condamnant successivement les déclarations de Mélenchon. Pour la ministre de l’Environnement, Cécile Duflot (EELV), le co-président du PG « n’est pas antisémite » mais « il flirte avec le dérapage à chaque instant, notamment sur les questions de nationalisme ».

Cécile Duflot voit juste, Mélenchon flirte avec le dérapage à chaque instant, c’est même une constante chez lui.

Conclusion provisoire

Plus c’est gros, plus cela heurte, plus cela passe.

Le buzz, faire du buzz, voilà une des armes de l’insoumis. Justement, lors de son échange avec les journalistes, quand on l’interrogeait en 2013 sur l’écart qui sépare encore le Front de gauche de celui de Marine Le Pen et du RN, Mélenchon a cette réponse caractérisée et assumée, « le vent souffle dans nos voiles tant que vous la diabolisez, et que vous me diabolisez… ». Alors ? Jean-Luc Mélenchon fait parler de lui, provoque le scandale.

Seulement voilà, les positions affirmées de Mélenchon, les mots abruptes, les qualifications violentes, la raideur dans le positionnement, le fond idéologique de cet ancien lambertiste, qui prône systématiquement l’affrontement afin de provoquer la révolte (ou une révolution ?), provoque ENFIN le désarroi à gauche. Il était temps. Quant aux Juifs de France, qui savent mieux que quiconque décrypter l’antisémitisme, ils verront dans ce tweet, une illustration supplémentaire de l’antisémitisme de Jean-Luc Mélenchon ou d’un antisémitisme qu’il sait instrumentaliser à des fins politiques. 

 

Source : https://laregledujeu.org/2023/10/23/39723/dun-tweet-melenchon-actionne-lantisemitisme/


[1] https://twitter.com/JLMelenchon/status/1716104403076190592

[2] https://presidence.assemblee-nationale.fr/president/biographie

[3] Très émue, sur France Inter, ce 23 octobre, Yaël Braun-Pivet déclare « certains cherchent la division alors que la France c’est les Lumières, la fraternité et la solidarité entre les peuples. Certains soufflent sur les braises de façon incessante et méprisante. Monsieur Mélenchon n’a sans doute pas choisi par hasard le mot “camper” !… »

[4] Europe 1, 25 mars 2013.

[5] Le Monde, 24 mars 2013.

dimanche 22 octobre 2023

Hacen BOUKHELIFA, inscrit au barreau de Paris et Marseille, incite à la HAINE ANTISEMITE sur son compte Twitter/X !

Maître Hacen BOUKHELIFA ...

né le 20 mars 1970 à Oignies (62590), de nationalités française et algérienne, avocat à la Cour, inscrit au Barreau de Paris ainsi qu'à celui de Marseille, appelle à la haine des Juifs sur les réseaux sociaux.

Le 21 octobre 2023 il publiait le tweet suivant sur son compte pour finalement le retirer suite à notre signalement. Pas de chance, nous avons gardé l'URL de ce crachat antisémite indigne de sa profession :  

https://twitter.com/HacenBOUKHELIFA/status/1714991759254589730?s=20

 
 
 
Réactivité du CRIF Marseille ci-dessous
 
Voici quelques-unes de ses publications.
Comme tout bon LFI, pour lui le Hamas n'est pas une organisation terroriste qui assassine femmes et enfants.
 
 
 
 
 
 
 
 
Nous demandons sa radiation du Barreau.
 
 
BTA

















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